Nouvel an chinois à Shanghai

Publié le par Titi gros bête

Désolé bug info moi pas comprendre


Bonjour la famille, salut les copains !

Nous voici de retour de Shanghai où nous sommes restés une semaine afin de fêter le nouvel an chinois avec nos amis. Ces quelques jours nous ont fait du bien et nous ont en même temps été douloureux…Eh oui, avouez que ça vous a manqué nos histoires de caca ! Je crois que l’article « caca actu » avait remporté un franc succès cet été !

Eh bien préparez-vous au gore, au trash, au dégueu qui pue, parce que je me spécialise dans le domaine, et Thibaut aussi d’ailleurs.

Vendredi dernier, c’était mon anniversaire, et notre programme était de m’acheter les chouettes boucles d’oreille que j’avais repérées, puis d’aller se faire une bouffe quelque part. Mais tout commence déjà mal quand nous découvrons que les trop jolies boucles qui m’avaient trop plu et que je voulais et tout et tout…ont été vendues. Bon, je boude un peu (ben oui, je suis déçue, quoi !), et comme je ne veux rien d’autre (c’étaient celles-là et pas autre chose –oui, Thibaut est héroïque même s’il dit que je suis capricieuse alors que c’est même pas vrai, hein maman !?), on se dirige vers le pâté d’immeubles où il y a pleins de restaurants. On choisit un teppanyaki plein de monde (les endroits déserts, c’est toujours douteux) (alors il y a une règle que j’ai constatée, il faut particulièrement être mouton en chine), on nous assoit à une table, au milieu de Chinois et de Japonais. Vous ne maîtrisez peut-être pas tous le concept du teppanyaki…en gros, les mangeurs forment un demi-cercle autour d’une table avec plaque chauffante sur laquelle le cuistot prépare absolument tout ce que la table déguste. Notre cuistot était une jeune fille à l’air concentré et expert (et qui plus est elle était un petit peu vachement mignonne, mais faut pas le dire trop de fois), qui faisait crisser ses spatules sur cette plaque à m’en hérisser les poils, mais on s’habitue à tout. Et il faut dire que c’était très bon : morceaux de bœuf à l’ail et au beurre, huître à la ciboule et à je sais pas quoi comme sauce, coquilles saint jacques, poisson grillé, plat de riz à l’œuf et aux petits légumes, épinards frais à l’ail et au beurre (toujours beaucoup de beurre), bref, c’était vachement bon, on s’est gavé la panse, et on était contents.

            Le lendemain, préparation de notre voyage puisque notre train couchette démarre le soir à 20h11. Je fais effectivement un caca mou, mais n’y prête guère attention parce que ce sont des choses qui arrivent, n’est-ce pas ? Thibaut fait de même, et ça aurait dû nous mettre la puce à l’oreille, mais non, lalalaschtroumpflala, on gambade joyeusement en pyjama dans l’appart, tout contents de partir en vacances voir les copains. Arrivés à la gare, on fait quoi ? Ben on va se prendre un bon MacDo, histoire d’avaler un truc avant de prendre le train.

            On monte dans le train, surpris de constater qu’il reste pas mal de couchettes disponibles, alors qu’on nous avait fait tout un foin du nouvel an, comme quoi tous les transports étaient bondés, et qu’il fallait s’y prendre au bon moment tout ça tout ça.


Bref, on s’installe dans les deux couchettes du bas, un monsieur dort dans la couchette au-dessus de la mienne, et une demoiselle tout en haut du côté de Thibaut. On bouquine, longtemps parce qu’on n’a pas trop sommeil, les Chinois papotent dans le couloir, mangent des mandarines et des graines (dont ils crachent les coquilles un peu partout, je pense que c’est le truc le plus marrant dans le fait de manger des graines d’ailleurs) bercés par une musique chinoise douce. L’heure de faire dodo arrive, tout le monde regagne sa couchette, les hôtesses ferment les rideaux, placent bien les chaussures sous les couchettes du bas pour que personne ne trébuche, le silence se fait, Thibaut et moi finissons par éteindre nos petites lumières pour dormir. Mais je n’arrive pas à dormir, je me retourne sans cesse, bref, comme dirait mon amoureux, « je ne suis pas shufu (confortable) ». 2 heures ont dû passer comme ça, jusqu’à ce que j’aie envie de vomir. Je suis donc allée dans les chiottes (mais d’abord on réveille Thibo pour s’assurer qu’il a bien compris que Lisa n’allait pas bien)(les chiottes de train, c’est toujours crade, mais là en plus, ce sont des chiottes turques), craché une partie de mon Macdo (c’est marrant, quand ça ressort le Macdo, c’est plutôt sucré), et ai rejoint mon lit (dans le doute on réveille Thibo et on lui précise qu’on a vomi). Mais non, il faut que j’y retourne (rebelotte). Je réenfile mes chaussures, refais mes lacets, retourne aux toilettes, revomis…Et pour varier les plaisirs, je me suis aussi mise à me vider par un autre côté, et comme rien n’est facile dans la vie, j’ai découvert que la chasse d’eau n’était pas hyper efficace en cas de salissure extrême. J’ai bientôt perdu mes repères, vomi, caca, la place du trou des chiottes…j’ai démoli ces toilettes, bien comme il faut ! Et comme après ils étaient trop sales, eh bien j’ai démoli ceux du wagon d’après.

(ma mère va lever les yeux au ciel, envoyer un commentaire quelque peu dégoûté où elle me dira que « quand même Lisa, votre blog est visible par tout le monde, et tu étales tes histoires de caca comme ça ! ». Ben oui, je sais, c’est pas ragoûtant, mais j’adore causer de caca, j’y peux rien. Et puis faut dire que ce sont les histoires les plus intéressantes de voyage, parce que les plus honteuses et donc les plus marrantes. Peut-être que je rougirai un peu quand on me rappellera cet article à mon retour en France, mais tant pis. Soyez heureux du fait que le caca m’inspire, c’est un bonheur d’écrire ce post !)

Quand mon ventre fut à peu près vidé, j’ai pu retourner (réveiller Thibo pour lui faire un petit résumé, checkbrief) à ma couchette et dormir 2 heures avant que les lumières s’allument, que les hôtesses rouvrent les rideaux, que les Chinois refassent plein de bruit, bref qu’on arrive à Shanghai. Peu avant l’arrivée, mon ventre a décidé qu’un petit tour aux toilettes serait bien à propos. J’ai donc repris le rouleau de PQ (il m’a bien été utile celui-là, désormais, ma devise, c’est : « rouleau de PQ dans la poche : toujours prête ! ») et ai squatté devant de nombreuses toilettes occupées, jusqu’à ce qu’une hôtesse m’enjoigne à regagner ma couchette. Je crois qu’elle essayait d’expliquer à une Lisa toute jaune, puante et complètement crevée que de toute façon, les toilettes étaient fermées puisque l’on arrivait à destination. Les larmes de désespoir aux yeux, je suis retournée à ma couchette, me suis accrochée aux bras de mon Thibaut pour sortir de la gare, ai tapé du pied pour ne pas prendre le métro mais le taxi. Nous n’avons donc pas acheté immédiatement nos billets de retour comme nous étions censés le faire, je ne me voyais pas faire la queue pendant des plombes. Nous avons pris un taxi, réveillé Benoît pour qu’il nous ouvre la porte ; j’ai squatté une dernière fois les toilettes, et me suis glissée dans un lit réchauffé par une couverture chauffante et bientôt par mon Titi, qui commençait à se sentir mal lui aussi.

            Nous avons consacré cette journée entière à dormir. Thibaut a aussi commencé le ballet fécal. Nous avons donc passé un nouvel an chinois au lit. Eh oui, la plus grande fête de l’année chinoise, nous l’avons vécue depuis un plumard ! Quelle déception…L’avantage des pétards, c’est qu’on en profite même depuis un lit, rien pour les yeux, mais pleins les oreilles ! À minuit, les vitres se sont mises à trembler, des bouts de pétards ricochaient contre les fenêtres, la ville s’est comme enflée d’une vague de crépitements qui allait de plus en plus fort. Ça venait de loin et de près, de partout à la fois à des kilomètres à la ronde, un vacarme étrange de guerre et de fête, inquiétant et fascinant, bref intéressant.

Ainsi s’est déroulé notre nouvel an chinois…

Moralité de l’histoire : méfiance par rapport aux teppanyaki !

 

Petite précision de Titi:

L’autre moralité, c’est que franchement Thibo aurait pu avoir un peu plus de prévenance, et (si j’ai bien tout compris aux remarques faites à ce sujet) tenir les cheveux de Lisa pendant qu’elle faisait caca , ou un truc du genre, enfin bref g tout foiré !!!!

Point numéro deux, ben moi pendant mon sommeil fiévreux je me suis fait un super rêve de malade. faut dire que nous avons dormi tout le jour et la nuit du 25 janv, ça fait long !!!! Et ben j’ai assimilé les bruits extérieurs et je peux vous dire c’était la vraie guerre !!!! Après mon rêve est un peu bateau, un truc du genre les machines ont pris le contrôle du monde, c’était un mix entre terminator et les Xmen (on affrontait notamment les grosses sentinelles). Une résistance fut créée, divisé en plusieurs petites cellules indépendantes et menait une guérilla acharnée (plus efficace qu’une bataille rangée contre des machines de trente mètres de haut). J’ai donc vu Shanghai dévastée, les beaux bâtiments brisés. La résistance évoluait dans d’anciens systèmes d’évacuation des eaux (genre : créés sous l’une des dynasties).

Bien qu’étant dans le futur, les armes futuristes ne marchaient pas sur ces grosses machines. Ainsi nous avions découvert une nouvelle science (là aussi mon rêve était très inspiré du cycle « L’âge de la déraison » de Keyes où la science, se basant sur des principes Newtoniens découlant de la découverte du mercure philosophal, tenait plus de l’alchimie.) Dans chaque cellule, un petit groupe de scientifiques travaillait pour mettre au point des armes.

Mon rêve a, je pense, duré toute la nuit car dès que je mourrais, et ben rebellotte, je m’inventais un autre perso, et rebellotte, on part à la guerre.

Voili voilou c t hachement marrant bien qu’éprouvant pour les nerfs

Désolé pour cette digression mais j’aime bien raconter mes rêves

Publié dans Voyages

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Commenter cet article
L
ah oui, j'oubliais: lisa, ton papa demande si tu as pris des photos des cabinets dans le train (pour sa collection)?
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L
je viens de relire le texte et c'est à la deuxième lecture que je comprends un peu mieux ton rêve, titi, (comme toujours avec la S.F) c'est quand même un peu plus intéressant que les histoires scatos de lisa!
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S
Ah, enfin on fini par tout savoir, entre les délires gastriques et les autres qui suivent, on commence par se faire une idée des débordements dû aux pétards du Nouvel An """"
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V
Ah tiens, il y a du texte finalement ici?!<br /> <br /> Bon je veux pas dire, mais c'est facile d'accuser les teppanyaki! Et le Mcdo on l'oublie? Il fait jamais de mal à personne le Mcdo? Mouais...<br /> <br /> Et c'est sans compter les éventuelles substances hallucinogènes que vous nous cachez avoir pris et qui font faire des rêves zarbi à Titi!
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L
pfffffffffffff.....no comment !
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